Fin du 5e Forum de l’AGOA à Washington

Le 5e Forum de l’AGOA, la Loi américaine sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique, s’est achevé mercredi à Washington. Cette conférence, à laquelle ont pris part les ministres de 37 pays africains, s’est conclue sur une rencontre avec des membres de la chambre des représentants. L’initiative AGOA, qui vise à faciliter l’accès des pays africains au marché américain, a contribué à un net accroissement du commerce entre les Etats Unis et l’Afrique.

Pour Mme Soppo Ngallé, directrice régionale du Centre de formation AGOA de Cotonou au Bénin, « les deux jours ont été très fructueux. » Le gouvernement américain est en train d’encourager les différends gouvernements à aider le secteur privé et la société civile dans leurs pays respectifs, a déclaré Mme Ngallé dans un entretien avec Jean-Claude André.

Le secteur privé est la clé pour sortir de la crise économique actuelle en Afrique, a souligné Mme Ngallé qui a déploré qu’aucun des quatre “tradehubs” (centres de promotion du commerce) américains en Afrique ne soit installé en Afrique centrale. Le Sénégal, le Nigéria, l’Afrique du Sud et quelques autres pays profitent de l’AGOA, mais la tendance reste timide encore, a-t-elle expliqué.