RDC : la mise en liberté provisoire de Jean-Pierre Bemba relève probablement de la CPI

L’ancien vice-président de la RDC Jean-Pierre Bemba devra probablement adresser sa demande de mise en liberté provisoire à la Cour pénale internationale de la Haye à la suite du dernier arrêt rendu mardi par la Cour de cassation belge, à Bruxelles, à l’issue d’une audience à laquelle n’assistait pas M. Bemba. Ce dernier avait été interpelé le 24 mai, dans la capitale belge, à la requête de la CPI, qui l’accuse de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en rapport avec l’intervention, entre 2002 et 2003, en République centrafricaine des combattants de son groupe rebelle de l’époque, le Mouvement de libération du Congo.

Le dernier arrêt de la Cour de cassation belge signifie que, « sous-réserve d’encore un recours, qui est encore pendant, M. Bemba devra introduire une procédure de mise en liberté devant la Cour pénale internationale, à la Haye », a expliqué Me Claude Bontinck, un des avocats de l’ancien vice-président de la RDC.