L’enrôlement forcé des enfants et aussi la recrudescence des viols de femmes par les groupes armés se poursuivent en RDC, rapporte Amnesty International. Pourtant, les groupes responsables de ces actes répréhensibles avaient signé, en janvier dernier, à Goma, un pacte pour interdire notamment le recours aux enfants soldats, localement appelés « Kadogos. »Les recrutements s’opèrent dans les villes, villages et camps de déplacés des provinces du Nord et du Sud-Kivu.
Certains
individus avaient signé l’accord de Goma comme groupes armés alors
qu’ils n’avaient plus de troupes, déplore un député du Nord-Kivu. Ces
individus ont, par la suite, entamé des enrôlements pour se constituer
des groupes et justifier ainsi leur participation au programme Amani
lancé après l’accord de Goma, explique le député.