Le sommet de l’initiative régionale pour le Burundi, qui s’est conclu à Bujumbura, a abouti à un déblocage des discussions entre le gouvernement et le Palipehutu-FNL ; ce qui devrait faciliter la mise en œuvre de l’accord signé par les deux parties. Pour la première fois, le Palipehutu-FNL s’engage à changer de nom, estimant que son nom actuel est anticonstitutionnel. L’ancien groupe rebelle s’engage, en outre, à rassembler ses combattants dans les meilleurs délais. En contrepartie, le gouvernement burundais s’engage à lui octroyer 33 postes dans les institutions du pays.
Le président ougandais Yoweri Museveni, président de l’initiative régionale, a joué un rôle-clé dans ce déblocage. Il y a quelques semaines, il avait dépêché son ministre des Affaires étrangères à Bujumbura pour réitérer la position de l’Initiative et de la médiation sur la nécessité faire avancer le processus politique au Burundi.