Divers États en difficulté alors même qu’Obama signe son plan de relance

Les marchés américains étaient en net recul à l'ouverture ce mardi, suite à l’annonce que l'activité manufacturière dans la région de New York connait ce mois-ci sa plus forte dégringolade mensuelle jamais enregistrée.

Le président Barack Obama doit promulguer le plan de relance de l’économie, aujourd’hui à Denver, dans l’État du Colorado. Ce plan, d’un montant de 787 milliards de dollars, est la plus grosse enveloppe budgétaire jamais votée par le Congrès américain.

C’est également aujourd’hui que les géants de l’automobile General Motors et Chrysler présentent au Congrès leur programme de restructuration. Les deux sociétés ont reçu une aide de 17,4 milliards de dollars du gouvernement américain, et elles doivent montrer comment cet argent peut les aider à transformer leurs opérations pour les rendre compétitifs à l’avenir.

Après avoir signé le plan de relance, le président Obama se rendra dans l’Arizona où il doit dévoiler, mercredi, des mesures pour limiter les saisies immobilières et aider les emprunteurs en difficulté à payer leurs hypothèques.

L’Arizona est l’un des États les plus affectés par la crise du secteur immobilier. Parmi les autres États en difficulté: la Californie et le Kansas.

Même si la Californie est lourdement pénalisée par le ralentissement économique en cours, ses difficultés budgétaires remontent à plusieurs années. D’où l’annonce par le gouverneur républicain Arnold Schwarzenegger que 20 000 fonctionnaires de l’État devraient être informés aujourd’hui qu’ils risquent de perdre leur emploi. C’est dû au fait que le gouverneur et les parlementaires de la Californie, majoritairement démocrates, n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur les mesures nécessaires pour assainir les finances de l’État, au bord de la faillite. En plus des licenciements, M. Schwarzenegger envisage de suspendre tous les projets de travaux publics.

Même impasse au Kansas, où la gouverneure démocrate Kathleen Sebelius a déclaré qu’en l’absence d’un accord avec la législature à majorité républicaine sur les moyens de boucler le budget, l’État pourrait, entre autre mesures, cesser de payer les fonctionnaires.

La gouverneure propose d’emprunter 225 millions de dollars pour couvrir le déficit, mais les députés républicains s’y opposent. Les négociations se poursuivent.