Dans la perspective de l’élection présidentielle de juillet au Congo-Brazzaville, le « dialogue républicain », qui devait regrouper tous les acteurs du monde politique et de la société civile ,s’est ouvert en l’absence d'une frange de l’opposition à cause d’une mésentente sur la présidence des travaux. Les discussions ont notamment achoppées sur le choix - par l'opposition - de Mme Aimée Ngnali, ex-ministre, pour la présidence des travaux, a fait savoir le chef du front des partis de l’opposition, Guy Romain Kimfoussia. « Nous avions désigné une collègue, qui est une dame de grande qualité ; au dernier moment, nous n’avons pas eu la satisfaction de la voir là », a expliqué M. Kimfoussia. L’opposition a refusé de prendre part aux travaux face au refus du gouvernement de régler cette affaire au préalable, a-t-il dit.
Le Ministre congolais de la communication, Alain Akouala, lui, voit le problème du côté de l’opposition. « Tout le monde s’était mis d’accord sur l’ordre du jour, le secrétariat et également la présidence du présidium, qui a été attribué au président du Sénat ; par consensus, la vice-présidence a été attribuée à l’opposition », a-t-il déclaré.
« La vraie société civile qui est concernée par les problèmes de démocratie, d’élections, n’est pas vraiment associée ; le gouvernement a choisie sa société civile », soutient, de son côté, le président de l’Observatoire congolais des droits de l’Homme, Roger Bouka Owoko.