C’est le temps des mangues en Afrique de l’Ouest, notamment au Mali, où le gouvernement du président Amadou Toumani Touré s’efforce de capitaliser sur le goût des consommateurs européens pour les produits exotiques. La filière mangue pourrait permettre même de compenser le manque à occasionner par les déboires de la filière coton, estiment les autorités maliennes.
Mohammed Sidibé, coordonateur du projet « Cadre intégré » de promotion de la manque ne tarit pas d’éloges à l’égard du potentiel économique de ce fruit.« La mangue connaît, à l’exportation, une dynamique certaine. De 2005 à maintenant, les chiffres à l’exportation sont passés d’un peu moins de 3000 t à 12676 t l’année dernière », a-t-il fait remarquer.
Parmi les problèmes auxquels est confrontée la filière manque au Mali, notre correspondante Aghate Diama fait état « de la faible qualité des mangues exportées, du manque de professionnalisme des acteurs, de la faiblesse des organisations professionnelles de la filière.»