Allemagne: le président Obama visite Buchenwald et appelle à la relance du processus de paix israélo-palestinien

Le président Barack Obama est en Allemagne, troisième étape de sa tournée à l’étranger. Le chef de l’exécutif américain a visité, aujourd’hui, l’ancien camp de concentration nazi de Buchenwald en compagnie de la chancelière allemande Angela Merkel et d’Elie Wiesel, le prix Nobel de la Paix qui y a été emprisonné pendant la seconde guerre mondiale.

Barack Obama a dit que le camp de Buchenwald - où 56.000 juifs ont été tués par les Nazis - reste un lieu horrible malgré le passage du temps, un endroit où la douleur et le sentiment de révolte ne diminuent pas. D’où la conviction du président Obama que ce camp est « le reproche final » pour ceux qui nient l’existence de l’holocauste des Juifs. Avant la visite, Barack Obama avait d’ailleurs suggéré qu’un de ces sceptiques, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, visite Buchenwald pour se rendre à l’évidence.

Le chef de l’exécutif américain a eu des consultations, à Dresde, avec la chancelière Angela Merkel. Au lendemain de son message au monde musulman au Caire, le président Obama a, de nouveau, exhorté toutes les parties au conflit israélo-arabe à redoubler d’efforts pour relancer le processus de paix au Moyen-Orient. « C’est le moment opportun pour tous d’agir sur la base de ce qui est évident… à savoir que chaque camp devra accepter des compromis difficiles, a souligné Barack Obama », a-t-il déclaré.

Citant ses récents entretiens avec les leaders israéliens et palestiniens, et les précédentes initiatives de son administration, le chef de l’exécutif américain se veut optimiste. « A mon avis, suite à ce que nous avons déjà accompli, nous avons au minimum créé l’espace et l’atmosphère qui pourraient conduire à une reprise des négociations », a-t-il déclaré.

Le chef de l’exécutif américain a souligné avoir également discuté avec Mme Merkel des efforts en cours pour relancer les pourparlers entre l’Iran et les 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu plus l’Allemagne au sujet du programme nucléaire controversé de Téhéran.