La junte militaire au pouvoir en Guinée fait le dos rond face à la pression internationale toujours aussi fort. Le gouvernement guinéen s'est ainsi engagé à coopérer à l'enquête des Nations unies sur la sanglante répression du 28 septembre.
Dans le même temps, l'Union européenne a décidé l’imposition de sanctions ciblées à l'encontre des membres du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), mais aussi un embargo sur les armes.
Alioune Tine, président de la Rencontre africaine pour la défenmse des droits de l’Homme, juge de telles sanctions « insuffisantes. » Dénonçant l’existence, en Guinée d’une « véritable culture très enracinée… justement de l’impunité », M. Tine a appelé la Cour pénale internationale à se saisir de ce dossier afin que « toutes les personnes impliquées (…0 soient jugées, (…) soient punies. »