Le parlement soudanais a approuvé une nouvelle loi de sécurité controversée limitant les pouvoirs des agences de renseignement du pays, mais les groupes d’opposition ont protesté que ces mesures n’allaient pas assez loin.
Cette loi réduit la période de détention d’un suspect par le Service national de sécurité mais réaffirme ses pouvoirs existants d’arrestation, de recherche et de perquisition.
Les partis d’opposition et les groupes de défense des droits humains ont dénoncé la mesure. Les députés du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM, anciens rebelles sudistes) ont voté contre, faisant valoir que seule la police devrait être habilitée à arrêter des individus. D’autres partis d’opposition ont quitté l’assemblée pour témoigner de leur opposition.
Le Service de sécurité soudanais est accusé depuis longtemps d’avoir utilisé la torture et les assassinats durant la guerre civile entre le nord et le sud.