Jean Marie Doré, le Premier ministre de la transition guinéenne, estime qu’il n’est pas tenu par l’accord de sortie de crise de Ouagadougou, celui-ci n’ayant pas été ratifié par les Forces vives, dit-il. Cet accord, conclu entre le Capitaine Moussa Dadis Camara et le général Sékouba Konaté, sous la médiation de Blaise Compaoré, facilitateur dans la crise guinéenne pour la Cédéao, prévoit qu’aucun membre du gouvernement de transition ou militaire en exercice ne pourra se présenter à la présidentielle prévue dans 6 mois.
« Tous ceux qui vont participer à la gestion des organes de transition, les membres du CNDD et les autres éléments qui ont été indiqués dans la déclaration de Ouagadougou ne participeront pas aux élections nationales », a fait savoir, de son côté, Bâ Oury, premier vice-président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, l’UFDG. « Les Forces vives avaient rejeté la candidature de Dadid aux élections présidentielles; on ne peut pas refuser à Dadis cela et l’accepter pour quelqu’un d’autre quelle que soit la personne », a-t-il souligné.