La « corruption discrète » entrave le développement de l' Afrique, affirme la Banque mondiale

Un nouveau rapport de la Banque Mondiale met en exergue les effets disproportionnés de la « corruption discrète » sur les pauvres et les conséquences à long terme sur le développement de l’Afrique. Cette forme de corruption est définie comme le manquement des fonctionnaires au devoir de fournir des biens ou services financés par les administrations publiques.

Bien qu’elle soit d’une ampleur monétaire moindre que celle d’autres formes de corruption, la corruption discrète a néanmoins des conséquences particulièrement préjudiciables sur les pauvres, affirme la Banque mondiale. Ces derniers sont singulièrement vulnérables et très dépendants des services publics pour satisfaire leurs besoins les plus élémentaires, souligne la Banque.