En Iran, la législation est à la base de la discrimination contre les femmes sous plusieurs formes. La loi iranienne stipule, entre autres, que les femmes ont moins de droits que les hommes dans certains domaines : mariage, divorce, garde des enfants, héritage et dommages-interêts au civil. Le témoignage d’une Iranienne devant les tribunaux n’a que la moitié de la valeur de celui d’un homme. Dans les universités, la majorité des étudiants sont des femmes, mais une fois diplomées, elles ne sont pas traitées de manière égale sur le marché de l’emploi.
En Iran, une femme doit avoir la permission d’un homme de sa famille pour voyager à l’étranger. Les Iraniennes n’ont le droit de briguer la présidence ni de devenir juge. Et les sentences pour les comportements qualifiés d’immoraux frappent les femmes de manière disproportionnée.
Une pétition visant à changer ces lois a été lancée en 2006. La campagne a démarré après que plusieurs manifestations pacifiques, organisées par des défenseurs des droits des femmes, eurent été violemment dispersées par les forces de sécurité iraniennes. Cette campagne compte sur l’appui de bénévoles pour distribuer des pamphlets expliquant les lois actuelles en Iran et pour offrir l’opportunité, à ceux qui le souhaite, de signer la pétition en faveur de réformes. L’objectif est de recueillir un million de signatures.
Mahnaz Afkhami est présidente du Partenariat pour l’Education des Femmes, une organisation non-gouvernementale internationale. Elle applaudit cette campagne, qui, dit-elle, est “un processus éducatif en même temps qu’un effort pour exiger le changement et les réformes.”
ACT:
“C’est une campagne au niveau de la base, qui au moins servira à éduquer le public et à arriver à un consensus sur la question. Et, si elle a du succès, et c’est le voeu de ses partisans et l’espoir que nous partageons tous, cette campagne permettra au bout du compte d’adopter des lois plus égalitaires pour les femmes.”
La réaction du gouvernement iranien a été brutale. De nombreux défenseurs des droits des femmes ont été condamnés à des peines de prison et d’autres, à recevoir des coups de fouet. La situation est devenue tellement grave que l’avocate iranienne et lauréate du Prix Nobel de la Paix, Shirin Ebadi a envoyé une lettre au Haut Commissaire de l’ONU pour les droits fondamentaux, lui demandant d’ouvrir une enquête. “Mener une campagne pour changer les lois qui font de la discrimination contre les femmes ne devrait pas servir à envoyer une femme en prison,” a écrit Madame Ebadi.
Les Etats-Unis sont d’accord. Dans un communiqué, le porte-parole du département d’état américain Sean McCormack a dit : “les Etats-Unis se tiennent aux côtés des femmes en Iran, qui luttent avec courage pour obtenir leurs droits universels et la justice dans leur pays.”
Malgré les arrestations de nombreuses militantes, les femmes en Iran continuent de lutter pour faire respecter leurs droits fondamentaux et leur dignité.
En Iran, une femme doit avoir la permission d’un homme de sa famille pour voyager à l’étranger. Les Iraniennes n’ont le droit de briguer la présidence ni de devenir juge. Et les sentences pour les comportements qualifiés d’immoraux frappent les femmes de manière disproportionnée.
Une pétition visant à changer ces lois a été lancée en 2006. La campagne a démarré après que plusieurs manifestations pacifiques, organisées par des défenseurs des droits des femmes, eurent été violemment dispersées par les forces de sécurité iraniennes. Cette campagne compte sur l’appui de bénévoles pour distribuer des pamphlets expliquant les lois actuelles en Iran et pour offrir l’opportunité, à ceux qui le souhaite, de signer la pétition en faveur de réformes. L’objectif est de recueillir un million de signatures.
Mahnaz Afkhami est présidente du Partenariat pour l’Education des Femmes, une organisation non-gouvernementale internationale. Elle applaudit cette campagne, qui, dit-elle, est “un processus éducatif en même temps qu’un effort pour exiger le changement et les réformes.”
ACT:
“C’est une campagne au niveau de la base, qui au moins servira à éduquer le public et à arriver à un consensus sur la question. Et, si elle a du succès, et c’est le voeu de ses partisans et l’espoir que nous partageons tous, cette campagne permettra au bout du compte d’adopter des lois plus égalitaires pour les femmes.”
La réaction du gouvernement iranien a été brutale. De nombreux défenseurs des droits des femmes ont été condamnés à des peines de prison et d’autres, à recevoir des coups de fouet. La situation est devenue tellement grave que l’avocate iranienne et lauréate du Prix Nobel de la Paix, Shirin Ebadi a envoyé une lettre au Haut Commissaire de l’ONU pour les droits fondamentaux, lui demandant d’ouvrir une enquête. “Mener une campagne pour changer les lois qui font de la discrimination contre les femmes ne devrait pas servir à envoyer une femme en prison,” a écrit Madame Ebadi.
Les Etats-Unis sont d’accord. Dans un communiqué, le porte-parole du département d’état américain Sean McCormack a dit : “les Etats-Unis se tiennent aux côtés des femmes en Iran, qui luttent avec courage pour obtenir leurs droits universels et la justice dans leur pays.”
Malgré les arrestations de nombreuses militantes, les femmes en Iran continuent de lutter pour faire respecter leurs droits fondamentaux et leur dignité.