Un sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s’est réuni vendredi à Abuja au Nigéria. Entre autres dossiers, les chefs d’Etat et de gouvernement ont eu à se pencher sur l’examen de recommandations relatives à l’amélioration des infrastructures de la sous-région, la création d’une autorité régionale de régulation d’électricité et la création d’un centre régional des énergies renouvelables.
Selon Alassane Samba Diop, l’un de nos correspondants dans la sous-région, les participants ont été d’avis qu’il y a lieu d’améliorer l’état des voies de communication en Afrique de l’Ouest. Le représentant du directeur général de la Banque africaine de développement (BAD), Youssouf Ouédraogo, a indiqué que la BAD se tient prête à financer à 100% les projets de désenclavement de la CEDEAO. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont également parlé d’énergie et de la nécessité de construire des barrages. Le dossier des accords de partenariat avec l’Union européenne (UE) a également été abordé.
Le président de la Commission de la CEDEAO, Ibn Chambaz, a dit que les pays membres devraient agir de concert et parler d’une seule voix. La Côte d’Ivoire et le Ghana ont déjà signé ces accords, mais M. Chambaz a souhaité que l’UE revoie sa copie. Si elle ne veut pas travailler avec l’Afrique, a-t-il souligné, celle-ci pourrait s’adresser à d’autres partenaires comme la Chine et l’Inde.