Le Secrétaire Géneral de l’ONU, Ban Ki-Moon s’est dit choqué par les viols collectifs survenus au debut du mois dans la localité de Luvungi, dans l’Est de la RDC.
Selon différentes sources humanitaires, au moins 179 personnes ont été violées pendant quatre jours alors que la localité était sous occupation des insurgés hutus FDLR et des miliciens Maï-Maï. La grande majorité des victimes sont des femmes mais des petits garçons ont aussi subi des sévices sexuels.
"Cette attaque est un autre exemple grave du niveau de violence sexuelle et d’insécurité qui continue d’affecter la RDC", a estimé le secrétaire général de l’ONU. Il a demandé aux autorités congolaises d’ouvrir une enquête et de poursuivre les coupables.
Par ailleurs, Ban Ki-Moon a fait savoir qu’il allait dépêcher sur place le sous-secrétaire général chargé des opérations de la paix en RDC, Atul Khare. Il a également saisi sa représentante spéciale chargée des violences sexuelles dans les zones de conflit, Margot Wallstrom, afin qu’elle suive le dossier.
Sur place, les secours se mettent en place pour venir en aide aux victimes de ces viols collectifs
Ndiaga Seck est le porte-parole d’OCHA, la coordination humanitaire de l’ONU au Nord Kivu. Selon lui, "On ne s'explique pas cette situtaion. On a l'impression que ces miliciens ne sont venus que pour ça. Le viol est utilisé comme une arme de guerre dans l'est du Congo."