Accord sur la séquence de la tenue des élections en RDC et reprise du dialogue jeudi

L'ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo, au centre, assis avec des diplomates lors de l'ouverture d'un Congolais "Dialogue national" en République démocratique du capital de Congo, à Kinshasa, le 1er Septembre 2016.

Edem Kodjo, le facilitateur désigné par l’Union africaine pour le dialogue national annonce pour jeudi la reprise des travaux bloqués après que l’opposition a suspendu sa participation à la suite de la mésentente sur la séquence de la tenue des élections.

"Poursuite du dialogue national inclusif, jeudi après-midi ", écrit M. Kodjo sur sa page Twitter.

"Un accord pour la poursuite du dialogue national inclusif : élections présidentielle, législatives nationales et provinciales le même jour ", précise-t-il.

M. Kodjo a travaillé en aparté avec les chefs du groupe de l’opposition et de la majorité présidentielle pour arriver à ces compromis.

Lundi, la frange de l’opposition présent au dialogue avait suspendu sa participation après l’instance du pouvoir de tenir d’abord les élections locales alors que la crise actuelle en RDC est suscitée par l’impossibilité d’organiser la présidentielle avant la fin de le 19 décembre comme l’exige la Constitution de la RDC.

La majeure et les ténors de l’opposition refusent de prendre part à ce dialogue accusant le président Joseph Kabila de vouloir rester au pouvoir au-delà des délais constitutionnels.

M. Kabila, 44 ans, au pouvoir depuis 2001, a fait plus que deux mandats à la tête du pays. La Constitution lui interdit de se représenter, limitant à deux le nombre de mandat.

"Nous allons bloquer la construction de nouveaux hôpitaux et écoles pour financer ces élections… Nous allons le financer… C’est un défi que nous nous sommes que le président de la république a fixé à son gouvernement ", a déclaré M. Kodjo.