L'équipementier sportif allemand s'est allié avec une start-up californienne, Carbon, pionnier d'une technologie dénommée "Digital Light Synthesis". Celle-ci permet d'imprimer en 3D une semelle intermédiaire avec une résine polymère sensible à la lumière.
Les clients d'Adidas peuvent déjà choisir en ligne la couleur et d'autres attributs de leurs chaussures. Mais la méthode d'impression en 3D de nouvelle génération va permettre la production de chaussures ("Futurecraft 4D") à édition limitée et de semelles conçues pour s'adapter au poids et à la marche du client.
Adidas espère vendre 5.000 paires de ces baskets cette année, et 100.000 l'année prochaine, des chiffres à comparer aux 360 millions de paires de chaussures produites par l'équipementier sportif en 2016, tous sports confondus.
Cette semelle, qui se dit révolutionnaire, doit rivaliser avec un produit similaire obtenu à partir d'un moule à injection.
La méthode d'impression de nouvelle génération permettra de réduire le temps de production d'un élément clé de la chaussure à 90 minutes, en visant de le ramener à 20 minutes dans le futur, contre environ 10 heures pour des prototypes en 3D lancés par Adidas en 2015.
Le lieu de production n'a pas été communiqué mais Adidas possède un site de production dernier cri à Ansbach, dans le sud de l'Allemagne, où le groupe produit depuis 2016 des séries de baskets via des robots, et est en train d'en construire une du même genre à Atlanta aux Etats-Unis.
Avec Afp