La bataille fait rage depuis des mois au sein de l'ANC en vue de la succession de son leader Jacob Zuma, l'actuel chef de l'Etat.
Le futur dirigeant de l'ANC - parti au pouvoir depuis la fin officielle de l'apartheid en 1994 - sera assuré de devenir président en cas de victoire de son parti aux élections générales de 2019. Jacob Zuma ne peut pas briguer un troisième mandat à la tête du pays.
"Nous, la Ligue des femmes de l'ANC, appelons l'ANC à élire sa première femme présidente en décembre 2017" lors du congrès du parti, a indiqué l'organisation dans un communiqué samedi soir.
"Nous estimons que Nkosazana Dlamini-Zuma est prête pour diriger l'ANC en 2017 et la République d'Afrique du Sud en tant que présidente à compter de 2019", a ajouté la Ligue.
"Nous sommes arrivées à cette conclusion sur la base de son parcours au sein de l'ANC de 1971 à nos jours", a-t-elle encore expliqué.
Nkosazana Dlamini-Zuma, ancienne épouse de l'actuel président sud-africain avec qui elle a conservé de bonnes relations, fait partie des personnes pressenties comme possible successeur à Jacob Zuma, empêtré dans divers scandales.
Poids lourd historique de l'ANC, Nkosazana Dlamini-Zuma, 67 ans, a décidé de ne pas briguer un deuxième mandat à la tête de l'Union africaine (UA), alimentant les rumeurs sur sa volonté de succéder à Jacob Zuma.
Son mandat de quatre ans au sommet de l'UA qui s'achève en janvier lui a permis d'acquérir un statut sur la scène internationale.
En Afrique du Sud, elle a occupé plusieurs postes ministériels clés, dont les Affaires étrangères.
Parmi les prétendants à la succession de Jacob Zuma à la tête de l'ANC figurent aussi le vice-président sud-africain actuel, Cyril Ramaphosa, ex-leader syndical devenu chef d'entreprise et un des hommes les plus riches du pays, et l'actuel trésorier du parti Zweli Mkhize.
Avec AFP