"La défense et le parquet n'étaient pas prêts, donc l'audience a été renvoyée au 25 juillet", a déclaré la porte-parole du parquet sud-africain, Phindi Louw, à la presse devant le tribunal de Johannesburg.
"Nous avons des motifs raisonnables et suffisants de croire qu'une infraction a été commise", a ajouté Phindi Louw, précisant que les deux jeunes hommes de 23 ans étaient maintenus en détention.
Lors de leur brève apparition mardi devant le tribunal, Brandon-Lee et Tony-Lee Thulsie, en survêtement et bonnet sur la tête, ont salué leur famille de la main.
Le 25 juillet, l'audience sera consacrée à leur demande de libération sous caution.
Les frères ont été arrêtés début juillet près de Johannesburg. Selon la police, ils planifiaient de faire exploser l'ambassade des Etats-Unis et des institutions juives en Afrique du Sud. Ils comptaient aussi se rendre en Syrie pour rejoindre l'Etat islamique, selon la même source.
En juin, les Etats-Unis et le Royaume-Uni avaient mis en garde contre le risque d'attaques menées par des islamistes en Afrique du Sud, provoquant l'ire de Pretoria. Les autorités sud-africaines avaient alors accusé Washington et Londres d'avoir publié leur avertissement sur la base d'une "seule source douteuse".
L'Afrique du Sud, qui compte 1,5% de musulmans parmi ses 53 millions d'habitants, a jusqu'à présent été épargnée par les attentats, contrairement à d'autres pays africains.
Avec AFP