L'Union européenne (UE) doit immédiatement mener à terme son projet de déployer des troupes de maintien de la paix pour protéger les civils en République centrafricaine (RCA),pays qui connait une nouvelle vague inquiétante de violence.
Tel est l’appel lancé mercredi par l’ONG de défense des droits humains, Amnesty International (AI).
Certains quartiers de la capitale Bangui sont de plus en plus sous le contrôle des milices anti- Balaka, qui ces derniers jours ont mené des attaques répétées contre des civils et des soldats de la Mission de maintien de la paix de l'Union africaine (Misca), précise AI dans un communiqué.
« Cette flambée de la violence est une cause de grave préoccupation, étant donné le contexte de nettoyage ethnique, les crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis à travers la RCA depuis décembre dernier » a déclaré Christian Mukosa, chargé de l'Afrique centrale à AI.
L’ONG fait valoir que depuis le 22 mars 2014, la Croix-Rouge a enregistré au moins 15 morts parmi les civils à Bangui, et que l'ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a soigné près de 40 personnes pour des blessures mortelles subies lors d'attaques.
La semaine dernière, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, s’est indignée de l’anarchie qui règne aujourd’hui en RCA, un pays où les tueurs les plus vicieux opèrent en toute impunité, selon elle. Au terme d'une visite de deux jours, Mme Pillay a déploré qu’en dépit de la présence de la Misca et de la force Sangaris, dépêchée par la France, des personnes continuent d'être tuées quotidiennement, notamment par des groupes anti-Balaka ».
La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme s’est dite « particulièrement consternée » par des actes tels que la décapitation, le dépècement des corps ou la consommation de chair humaine.
Tel est l’appel lancé mercredi par l’ONG de défense des droits humains, Amnesty International (AI).
Certains quartiers de la capitale Bangui sont de plus en plus sous le contrôle des milices anti- Balaka, qui ces derniers jours ont mené des attaques répétées contre des civils et des soldats de la Mission de maintien de la paix de l'Union africaine (Misca), précise AI dans un communiqué.
« Cette flambée de la violence est une cause de grave préoccupation, étant donné le contexte de nettoyage ethnique, les crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis à travers la RCA depuis décembre dernier » a déclaré Christian Mukosa, chargé de l'Afrique centrale à AI.
L’ONG fait valoir que depuis le 22 mars 2014, la Croix-Rouge a enregistré au moins 15 morts parmi les civils à Bangui, et que l'ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a soigné près de 40 personnes pour des blessures mortelles subies lors d'attaques.
La semaine dernière, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, s’est indignée de l’anarchie qui règne aujourd’hui en RCA, un pays où les tueurs les plus vicieux opèrent en toute impunité, selon elle. Au terme d'une visite de deux jours, Mme Pillay a déploré qu’en dépit de la présence de la Misca et de la force Sangaris, dépêchée par la France, des personnes continuent d'être tuées quotidiennement, notamment par des groupes anti-Balaka ».
La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme s’est dite « particulièrement consternée » par des actes tels que la décapitation, le dépècement des corps ou la consommation de chair humaine.