Au cours de la saison dernière, Manchester City, longtemps déficitaire et condamné en 2014 par l'UEFA dans le cadre du fair-play financier, a réalisé un bénéfice de 20,4 millions de livres (environ 22,7 M EUR).
Les revenus des droits TV ont augmenté de 19%, à 161 millions de livres (146,5 M EUR), les revenus "jour de match" (billetterie, etc...) sont passés de 43 à 52,5 millions de livres (environ 58,6 M EUR), et les autres revenus commerciaux ont grimpé de 351 à 391 millions de livres (environ 436,2 M EUR).
Selon son président Khaldoon Al-Mubarakon, la qualification pour les demi-finales de la juteuse Ligue des champions la saison dernière, plus que sa 4e place en championnat, a constitué un moment clé dans le processus de développement du club.
A titre de comparaison le Real Madrid, l'un de ses concurrents sur la scène européenne et club considéré comme le plus riche du monde, a annoncé avoir généré 620,1 M EUR de revenus sur la même période, début octobre.
"Je crois que la saison 2016-17 va constituer le début d'une nouvelle phase dans l'évolution de Manchester City", a estimé M. Al-Mubarakon, cité dans le communiqué. "Nous disposons de l'effectif, de l'entraîneur, et des infrastructures qui peuvent nous permettre de réaliser de grandes choses en Angleterre et en Europe dans les prochaines années".
Manchester City, qui a désormais pour entraîneur Pep Guardiola, est leader de la Premier League, championnat le plus attractif du monde, après huit journées.
Avec AFP