2018, une année d’espoir pour de nombreux Ivoiriens avec l’annonce par les médias, de la probable libération de l’ancien président, Laurent Gbagbo.
Dans les rues de la capitale économique ivoirienne, Abidjan, cela constitue pour certains, l’événement majeur de cette année 2018.
"Ce qui a marqué mon attention, c’est la liberté provisoire pour Laurent Gbagbo. Mon vœu, que cette liberté soit effective en 2019 ", déclare Kouakou Romaric.
"C’est l’annonce de la liberté provisoire pour Laurent Gbagbo qui a retenu mon attention en cette année 2018. Mon vœu que la paix revienne pour toujours en Côte d’Ivoire et que les fils et filles (de ce pays) puissent vivre ensemble comme par le passé", confie N’goran Armand.
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"Ce qui a retenu mon attention, c’est que plusieurs hommes politiques sont morts en cascade. Je souhaite la paix pour le pays", soutient Alfred Kouakou.
"J’ai été chagriné par le remue-ménage politique et la violence liés aux élections locales qui se sont déroulées en octobre dernier. Je souhaite la paix, que la réconciliation soit sincère et totale", afforme Fulgence Gnaoré.
A la Ligue ivoirienne des droits de l’homme, la Lidho, 2018 a été surtout marquée par la satisfaction de certaines préoccupations particulières aux défenseurs des droits de l’homme.
"Ce qui nous a marqué à la Lidho, c’est l’adoption d’une loi qui protège les défenseurs des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. La deuxième chose, c’est la recomposition de la classe politique dans son ensemble, ce qui augure de la bonne ambiance démocratique dans le pays", explique Pierre Kouamé Adjoumani, président de la Lidho.
Lire aussi : Des sculptures parlantes pour une "collection fantôme" en Côte d'IvoirePour 2019, la Lidho souhaite une amélioration du climat politique en prélude à la présidentielle de 2020.
"Les défis pour 2019, il y’a la réforme de la Commission électorale indépendante, la CEI, et du code électoral. Il faut aussi accentuer la lutte contre la corruption à travers une forte volonté politique. Ce sont-là des questions essentielles pour nous", ajoute M. Adjoumani.
Ouattara Gnonzié est le président du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage, le RPP. Les élections locales d’octobre dernier lui ont laissé un mauvais souvenir.
"Ce qui m’a marqué, ce sont les frayeurs qui gagnent de plus en plus les Ivoiriens en prélude à la présidentielle de 2020. Les Ivoiriens se rendent comptent qu’ils risquent de vivre une élection semblable à celle de 2010. Nous avons eu les prémices de 2020 à la faveur de dernières élections locales. Je souhaite que le pays s’affirme un peu plus comme un Etat de droit. Que nous puissions avoir dans les meilleurs délais une commission électorale consensuelle", espère M. Gnonzié.
Lire aussi : Le président de l'Assemblée nationale ivoirienne cherche un stageLibération probable de Laurent Gbagbo, recomposition du paysage politique, réforme de la Commission électorale indépendante, 2019, une année pleine d’incertitudes au plan politique et cela à un an de la présidentielle prévue en 2020.