Il s’agit du major Paul Mwilambwe qui avait déclaré sur les media, avoir vu, d’abord à travers les caméras de surveillance, et constaté de visu comment les gardes du corps de l’inspecteur général de la police congolaise, le général John Numbi, étrangler Chebeya après avoir couvert le visage de la victime d’un sac en plastique noir. Le major Mwilambwe avait réussi à s’extirper de la sécurité congolaise qui l’avait arrêté après cet assassinat et s’est réfugié depuis dans un pays de l’Afrique de l’Ouest.
Paul Mwilambwe était le secrétaire du général Numbi qui devait recevoir Chebeya pour une convocation.
L’inculpation est tombée trois jours plutôt, précise la FIDH.
Une procédure avait été entamée à Kinshasa, mais de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH) et les familles de victimes –de Chebeya et de son chauffeur confirmé mort par le tribunal congolais mais dont son corps n’a jamais été retrouvé- ont préféré plutôt saisir la justice sénégalaise pour une enquête indépendante.