Attaque en Côte d'Ivoire : Conseil des ministres extraordinaire à Grand-Bassam

Grand-Bassam, Ivory Coast

Alassane Ouattara et son gouvernement se sont déplacés mercredi à Grand-Bassam pour un Conseil des ministres extraordinaire afin de "montrer que la Côte d'Ivoire continue sa marche".

Le président ivoirien Alassane Ouattara et son gouvernement se sont déplacés mercredi à Grand-Bassam pour un Conseil des ministres extraordinaire afin de "montrer que la Côte d'Ivoire continue sa marche", après l'attaque jihadiste qui a fait 18 morts.

"C'est une épreuve pour la Côte d'Ivoire, c'est également le moment de montrer notre union et notre force, c'est ce que nous nous démontrons en tenant le Conseil des ministres à Bassam", a affirmé le président Ouattara, après avoir déposé une gerbe de fleurs sur la plage.

La réunion se tient "d'abord à la mémoire des victimes, mais aussi pour montrer que la Côte d'Ivoire continue sa marche. La Côte d'Ivoire ne sera pas intimidée, nous demeurons un pays, une terre d'hospitalité", a-t-il poursuivi.

La Ville de Grand-Bassam, théâtre de l'attaque jihadiste de dimanche dernier, est une station balnéaire proche d'Abidjan.

"Nous voulons dire aux hôteliers que nous devons tout faire pour que la vie reprenne (...). Je suis sûr que ce week-end les activités hôtelières reprendront comme d'habitude", a-t-il ajouté.

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'attaque, affirmant, dans un communiqué lundi soir qu'elle était une réponse à l'opération antijihadiste au Sahel menée par la France, menaçant de nouveau Paris et ses alliés.

Abidjan a aussi été visé pour avoir livré quatre membres d'Aqmi aux autorités maliennes, selon ce communiqué.

La Côte d'Ivoire est un allié historique de la France en Afrique de l'Ouest. Le pays participe à la force de l'ONU déployée au Mali (Minusma) et près de 600 militaires français sont stationnés dans quatre bases dans les environs d'Abidjan.

AFP