Selon la Monusco, "dans la soirée du 7 décembre, des éléments présumés de l'ADF ont mené une attaque contre une base opérationnelle de la MONUSCO à Semuliki, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu. Cela a abouti à des combats prolongés entre les éléments présumés des ADF et les forces de la MONUSCO et des FARDC. Les rapports initiaux indiquent que quatorze casques bleus de la MONUSCO et cinq soldats des FARDC ont été tués. 53 casques bleus supplémentaires de la MONUSCO ont été blessés dans cet incident."
Maman Sidikou, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et Chef de la MONUSCO, "condamne avec la plus grande fermeté cette attaque meurtrière contre les soldats de la paix des Nations Unies et les FARDC. Les attaques contre ceux qui travaillent au service de la paix et de la stabilité en République démocratique du Congo sont lâches et constituent des violations graves. La MONUSCO prendra toutes les mesures nécessaires pour que les coupables soient tenus responsables et traduits en justice."
"Choqué par l’attaque odieuse contre la MONUSCO dans le Nord-Kivu en RDC hier soir (vendredi, NDLR), avec un grand nombre de Casques bleus de l’ONU tués et blessés. Nos pensées et prières vont aux familles et collègues de la MONUSCO. Des renforts sont sur place et les évacuations médicales par la Mission, en cours", indique Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, sur son compte Twitter.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guteres, s'est déclaré en colère et son écœurement face à cette attaque en RDC. Il "condamne cette attaque délibérée contre des casques bleus qui constitue un crime de guerre", selon lui.
"C'est la pire attaque contre des Casques bleus de l'ONU dans l'histoire récente de l'Organisation", a affirmé de son côté le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric, également sur Twitter.