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Au moins trois miliciens présumés tués dans l'attaque d'une base des Casques bleus en RDC


L’entrée principale du siège de la Mission des Nations unies en RDC, à Kinshasa, 9 août 2017. (Twitter/Monusco)
L’entrée principale du siège de la Mission des Nations unies en RDC, à Kinshasa, 9 août 2017. (Twitter/Monusco)

rois miliciens présumés ont été tués et deux Casques bleus légèrement blessés vendredi dans l'est de la République démocratique du Congo lors de l'attaque d'une base de la Mission de l'ONU au Congo (Monusco)

"Vers 04h00 locales (02h00 GMT), un groupe d'hommes armés, probablement des Maï-Maï, ont attaqué la position de la Monusco" près de Lubero-centre, a déclaré le général de division Bernard Commins, chef adjoint des Casques bleus en RDC.

Dans la riposte qui s'en est suivie "trois ont été tués dans les échanges de tirs et un a été blessé, pris en charge par la Monusco pour des soins", a ajouté l'officier, précisant que "deux Casques bleus sont légèrement blessés".

Interrogé par l'AFP, l'administrateur du territoire de Lubero Joe Bokele qui se trouvait sur les lieux, a confirmé l'attaque contre ce camp et le bilan tel que donné par la Monusco.

Le territoire de Lubero est situé à 300 km au nord de Goma, dans la province du Nord-Kivu, où des groupes armés congolais et étrangers contrôlent plusieurs villages et s'y affrontent depuis plus de vingt ans.

Depuis le début de l'année, des miliciens attaquent régulièrement les positions de l'armée congolaise dans le Nord-Kivu et dans la province voisine du Sud-Kivu où des Casques bleus ont été rapidement déployés le 28 septembre à Uvira après une attaque.

Les Maï-Maï sont des groupes "d'autodéfense" constitués sur une base essentiellement ethnique. Pendant la deuxième guerre du Congo (1998-2003), nombre de ces groupes ont été armés par le pouvoir pour lutter contre des combattants ougandais et rwandais. Certains n'ont jamais désarmé.

Avec AFP

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