L'attaque est la dernière en date sur cet axe fréquenté mais dangereux, emprunté notamment par des Soudanais du Sud qui fuient la guerre civile qui déchire depuis plus de trois ans leur pays pour se réfugier en Ouganda ou par d'autres qui regagnent Juba.
"Quatre civils sont morts sur le champ et cinq autres ont été blessés", a déclaré le porte-parole de l'armée, le général Lul Ruai Koang, qui a dit s'attendre à ce que le bilan s'alourdisse.
Des mitrailleuses et lance-roquettes ont été utilisés par les assaillants qui ont perdu deux hommes dans une riposte des soldats escortant le convoi, a précisé le porte-parole, ajoutant que "les agresseurs avaient été repoussés" et qu'un soldat avait été blessé.
En juin, une précédente attaque avait fait quinze morts et neuf blessés sur la même route. Elle avait été revendiquée par les rebelles de la SPLA-IO dirigés par l'ancien vice-président Riek Machar qui avaient affirmé agir en représailles à des actions des forces loyales au président Salva Kiir, le rival de M. Machar.
Le porte-parole des rebelles, Lam Paul Gabriel, a nié toute responsabilité dans l'embuscade de mercredi.
En dépit des risques, la route reste une voie de ravitaillement cruciale pour le Soudan du Sud qui importe presque tout et également pour la population qui fuit combats et exactions.
Le gouvernement a commencé, en janvier, à fournir des escortes militaires aux convois empruntant la route, mais cinq attaques meurtrières au moins s'y sont produites depuis.
Avec AFP