Au moins six personnes tuées dans une attaque attribuée aux rebelles ougandais

Un présumé combattant ADF capturé avec un enfant. (Yassin Kombi/VOA)

Un communiqué du CEPADHO indique que les victimes ont été tuées par les combattants des Forces démocratiques alliées (liste ADF), un groupe islamiste fondé en Ouganda

Selon le Centre d'études pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l'homme (CEPADHO), un groupe militant local, les corps ont été retrouvés mercredi dans le village de Kamakombu, à plus de 30 kilomètres (19 miles) au nord-est de la capitale territoriale de Beni.

Un communiqué du CEPADHO indique que les victimes ont été tuées par les combattants des Forces démocratiques alliées (liste ADF), un groupe islamiste fondé en Ouganda qui opère principalement sur le côté congolais de la frontière depuis près de deux décennies et est actif dans le commerce illicite des minerais et du bois.

Un commandant des opérations de l'armée congolaise contre l'ADF, qui a parlé à Reuters sous condition d'anonymat, a confirmé le nombre de morts et l’implication présumée de l'ADF, ajoutant que les corps ont été fortement décomposés.

Les défenseurs des droits humains sur place comptabilisent à plus de 500 personnes, le nombre de morts enregistrés dans des massacres surtout nocturnes dans la région de Beni depuis octobre dernier, la plupart du temps dans des attaques à coups de machettes et de haches.

Avec Reuters