Une première attaque a visé dans la nuit de vendredi à samedi un poste de sécurité de l'armée malienne à Almoustarat, localité située à environ 120 km au nord de Gao, principale ville de cette vaste région, selon une source sécuritaire et une source militaire.
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Selon le correspondant de VOA Afrique, trois soldats auraient été tués et quatre autres blessés après l'attaque d'Almoustarat. Les assaillants non identifiés ont emporté un véhicule équipés d'une 14,5 mm, des armes AK47 et des munitions.
Plusieurs groupes jihadistes, mais également des trafiquants de drogues et des contrebandiers, écument le nord du Mali, vaste région qui était tombée en mars-avril 2012 sous la coupe d'organisations liées à Al-Qaïda.
Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France et qui se poursuit actuellement. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU (Minusma). Longtemps concentrées dans le nord, les attaques jihadistes se sont étendues à partir de 2015 vers le centre, puis le sud du pays.
Attaque à Ouélessébougou
Une seconde attaque a visé samedi soir un poste de douanes de la localité de Ouélessébougou (sud), à environ 80 km de Bamako, la capitale.
"Un douanier a été tué et un autre gravement blessé", avait affirmé le responsable au ministère de la Sécurité, mettant en cause "des bandits armés".
Selon VOA Afrique, deux douaniers ont perdu la vie lors de cette attaque.
Une troisième attaque a été perpétré dans la région de Gao. Elle avait pour cible des cars de transport Sonef et Nour, attaqués par des individus armés non identifiés entre Gossi-Doro vers 7 heures dimanche matin.
Les passagers ont été dépouillés de leurs biens. Un passager est décédé à l'hôpital de Gao suite à ses blessures.
Dan la région de Mopti, le carrefour de Djenné a été attaqué le même jour sans faire de victime.
La conférence d'entente nationale s'ouvre lundi matin. Les groupes armés signataires de l'accord d'Alger voulaient bouder cette rencontre. Certains d'entre eux ont néanmoins accepté de prendre part aux travaux.
Kassim Traoré, correspondant à Bamako