Les résidences du préfet et du sous-préfet ont été saccagées par la population en colère contre les gendarmes, selon cette source.
Le calme était revenu vers 13H00 (locales et GMT), après quatre heures d'émeute.
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Une tentative de racket du gendarme à un barrage contre un jeune habitant, samedi matin vers 09H00, est à l'origine des incidents. Le jeune refusant de payer, il y a eu un échange de coups et "le gendarme a tiré à bout portant sur le jeune, le tuant sur le coup", selon la même source.
"Le gendarme a été lynché à mort par la population", qui s'est ensuite attaquée à la caserne de gendarmerie, où logent une quarantaine d'hommes, ainsi qu'aux résidences du préfet et du sous-préfet. Un gendarme et un civil ont été légèrement blessés, selon la source sécuritaire.
Des renforts militaires sont arrivés des régions voisines samedi après-midi et des médiations se déroulaient pour ramener le calme dans la ville, selon la source.
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Les incidents liés aux rackets des gendarmes sont fréquents à Bloléquin, ville de 18.000 habitants, mais n'avaient jamais abouti à une telle violence, selon la source sécuritaire.
Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, avait estimé mercredi dernier que la lutte contre la corruption avait beaucoup progressé en Côte d'Ivoire ces dernières années.
Avec AFP