Evoquant la lutte contre les extrémistes, le président américain a soutenu une stratégie consistant en un partenariat plus accru avec la société civile.
Pour Barack Obama, l’intervention militaire ne peut venir qu’en dernière instance, "pour faire cesser l’enregistrement des jeunes."
"Tout en restant fidèles en nos valeurs…. nous sommes déterminés à lutter contre Boko Haram et Al-Qaïda dans le monde… mais il ne s’agit pas seulement de faire intervenir la police et l’armée mais d’aller vers les populations touchées, donc il faut encourager des partenariats avec la société civile", a affirmé M. Obama répondant à la question d’une participante au Yali.
Barack Obama qui est l’initiateur de de cette plate-forme a aussi indiqué qu’il soutenait l’idée d’une représentation africaine au sein du Conseil de sécurité des Nations unies mais il a appelé le continent à plus de responsabilité. Pour lui, la structure et la composition du Conseil de sécurité doivent prendre en compte les régions du monde non représentées.
Pour Obama, les jeunes leaders mais toute l’Afrique doivent à lutter contre toutes formes de discrimination et à abandonner toute "sotte tradition" comme la violence faite à la femme, aux enfants, aux personnes avec handicapes. Il s’en est pris entre autres aux mutilations génitales et aux crimes contre les albinos.
Le président américain a promis de faire en sorte que Yali qui est un programme de renforcement des capacités et réseautage de jeunes leaders à travers le monde, se poursuive après son mandat qui est 18 mois de son terme. Il a aussi promis de continuer à travailler pour l’initiative après même lorsqu’il ne sera plus à la Maison Blanche.