Depuis la libération de résidence surveillée de l'icône de la démocratie birmane, les deux leaders se sont rencontrés à plusieurs reprises: deux fois en 2012 à Washington et à Rangoun, puis Obama s'est de nouveau déplacé en Birmanie en 2014, un an avant des élections historiques remportées par le parti d'Aung San Suu Kyi.
Ce sera leur première rencontre depuis l'arrivée au pouvoir de la prix Nobel de la paix.
Washington a opéré avec la Birmanie un virage à 180 degrés depuis la démocratisation de 2011, en levant progressivement l'ensemble des sanctions économiques imposées dans les années 1990.
"Elle a accepté l'invitation et doit discuter du moment opportun pour une visite là-bas", a déclaré jeudi à l'AFP Aye Aye Soe du ministère des Affaires étrangères birman.
"Le président Obama a encore six mois avant la fin de son mandat et ils souhaitent maintenir de bonnes relations entre les deux pays", a-t-elle ajouté après une visite de Ben Rhodes, proche conseiller d'Obama, dans la capitale birmane Naypyidaw mercredi.
Depuis son arrivée au pouvoir début avril après les élections de novembre, Aung San Suu Kyi a effectué un voyage éclair au Laos début mai et une visite en Thaïlande en juin mais n'a pas encore réalisé de déplacement hors d'Asie.
Après 50 années de dictature militaire puis quelques années de transition assurées par d'anciens généraux, la Birmanie a, pour la première fois depuis des décennies, élu un gouvernement civil.
Mais celui-ci doit composer avec un système politique hérité de la junte qui laisse un grand pouvoir à l'armée. Cette dernière conserve un quart des sièges de députés au parlement et trois ministères importants - Défense, Intérieur et Frontières.
Avec AFP