Dans la nuit du 22 au 23 février dernier à Mutenguene, une ville du Sud ouest du Cameroun en zone anglophone, des heurts ont opposé des jeunes gens aux policiers de la ville. Ces derniers ont incendié une partie du lycée bilingue de la ville.
Une source de sécurité publique ayant requis l'anonymat avait confié à Voa Afrique, que tout est parti de la mort d'un jeune homme de la ville, abattu par une patrouille du commissariat de sécurité publique de Mutenguene.
En pleine crise anglophone, la situation a dégénéré. Il avait fallu le renfort d'une unité d'élite de la police camerounaise venue de Buea, dans le sud ouest du Cameroun, pour restaurer l'ordre dans la ville.
Puisque les jeunes gens, deux cents environs selon les témoins avaient érigé des barricades dans la ville de mutengene qui abrite le Centre national d’instruction et d’application de la police.
Le gouvernement camerounais cherche actuellement à apaiser les tensions dans les deux zones anglophones du Cameroun.
Ce vendredi, afin de rattraper le temps perdu par les élèves du sous système anglophone à cause de la grève des enseignants en vigueur novembre 2016, le gouvernement a décidé de fixer 17 heures supplémentaires de cours aux élèves des zones anglophones.
L'enjeu étant d'éviter l'année blanche et respecter le calendrier des examens de l'année scolaire en cours.
En pièce jointe, le communiqué du ministère des enseignements secondaires du Cameroun.