Intitulé Enfances perdues, ce rapport révèle que le nombre d'enfants qui fuient le conflit à l’intérieur du Nigeria, ou qui traversent les frontières du Tchad, du Niger et du Cameroun, a plus que doublé en un an.
«L'enlèvement de plus de 200 filles à Chibok n’est qu’un seul des événements tragiques qui se multiplient au Nigéria et dans la région», a déclaré Manuel Fontaine, directeur régional de l'UNICEF pour l'Afrique de l’ouest et centrale.
L’agence onusienne rappelle qu’un grand nombre de filles et de garçons disparaissent régulièrement au Nigéria.
Ils sont enlevés, recrutés par des groupes armés qui les utilisent comme combattants, ou contraints de fuir l’extrême violence dans ces zones quasiment inaccessibles aux organisations humanitaires.