Guy-Brice Parfait Kolélas exige "une enquête parlementaire impartiale", selon ses propres termes.
"Au niveau du parlement, j'ai déposé une demande d'enquête parlementaire. Mais ce Parlement, est-ce qu'il va m'écouter ?", a-t-il déclaré.
Ces bombardements sont survenus au lendemain de l'attaque (le 4 avril) des quartiers sud de Brazzaville par les ex-combattants ninjas, selon le gouvernement, qui les a accusés d'avoir attaqué une position de l'armée et incendié au moins quatre commissariats de police.
Les incidents avaient fait officiellement 17 morts.
La police a affirmé avoir bombardé dans le Pool avec des hélicoptères et "détruit" des "centres de commandement" des ex-combattants ninjas de l'ancien chef rebelle Frédéric Binstamou, alias Pasteur Ntumi, que les autorités ont qualifié de "terroristes".
"Qu'on cesse de faire du Pool un terrain de chasse", a martelé M. Kolélas,invitant "tous les fils du Congo au dialogue".
De son côté, Mgr Louis Porella-Mbuyu, évêque de Kinkala (dans le Pool), a souhaité que "que la paix revienne et que les populations puissent retrouver leur tranquillité, vivent tranquillement en pensant à leur avenir".
L'ONG catholique Caritas affirme ces bombardements ont contraint au moins 2.000 personnes à se déplacer à l'intérieur du Pool et à Brazzaville.
Le président Denis Sassou Nguesso, qui cumule plus de 32 ans de pouvoir au Congo, a été investi le 16 avril pour un nouveau mandat de cinq ans, après sa victoire contestée par l'opposition à l'élection présidentielle anticipée du 20 mars.
Avec AFP