Le barrage qui fournit 70% de l'eau de la ville (centre) est à sec et seuls quelques quartiers sont alimentés par intermittence.
L'hôpital de la ville, les deux prisons et les campus universitaires, sont eux alimentés par des camions-citernes, en attendant que la situation s'améliore.
"Nous n'avons plus d'eau depuis une semaine. Nous luttons pour avoir de l'eau potable pour boire et pour faire la cuisine. C'est un véritable calvaire" affirme Eliezer Konan, un informaticien de Bouaké.
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Le directeur territorial de l'hydraulique, Seydou Coulibaly, attribue ces coupures à la sécheresse inédite que traverse cette zone du pays, mais aussi aux carrières de sable exploités dans la région qui ont détourné une partie des eaux irriguant le barrage.
D'autres attribuent cette sécheresse au réchauffement climatique.
Avec AFP