Jeudi est célébré en Algérie le 64e anniversaire du déclenchement de l'insurrection contre le colonisateur français, le 1er novembre 1954, qui allait aboutir sept ans plus tard à l'indépendance, le 5 juillet 1962.
En fauteuil roulant, vêtu d'un manteau et coiffé d'une toque de fourrure, M. Bouteflika, lui-même ancien officier de l'Armée de libération nationale (ALN), a déposé une gerbe de fleurs et s'est recueilli au "carré des martyrs" du cimetière d'El-Alia, dans la banlieue est d'Alger.
Il a salué d'un geste de la main à son arrivée les dignitaires présents, notamment le Premier ministre Ahmed Ouyahia, plusieurs ministres, les présidents des deux chambres du Parlement et le chef d'état-major des armées.
Seuls les principaux personnages de l'Etat et un détachement de la garde républicaine étaient présents au cimetière.
M. Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, est pressé par son camp de briguer un 5e mandat, malgré les séquelles de l'AVC dont il a été victime et qui a affecté sa mobilité et son élocution.
Il n'a toutefois toujours pas fait part de ses intentions.
Lire aussi : Le président Bouteflika candidat en 2019L'état de santé du chef de l'Etat, qui ne s'exprime plus en public, fait l'objet de multiples spéculations et ses rares apparitions publiques ou télévisées sont scrutées.
M. Bouteflika était apparu pour la dernière fois fin septembre à la télévision nationale, à l'occasion d'un conseil des ministres qu'il avait présidé.
La télévision publique l'avait aussi montré dix jours auparavant, recevant la chancelière allemande Angela Merkel dans sa résidence médicalisée d'Alger.
En avril et mai derniers, M. Bouteflika était apparu deux fois en public en un mois à Alger, où il avait inauguré plusieurs bâtiments, en présence de nombreux Algérois.
Avec AFP