Saran Séré-Sérémé, une des deux femmes candidates à la présidentielle de dimanche, a affirmé à l'AFP qu'elle ne pouvait voter parce qu'elle a été "cambriolée" et n'avait plus de pièces d'identité ni de carte d'électeur.
"Ma maison a été cambriolée et toute mes pièces ont été volées. Je me suis rendue compte il y a trois jours que les différents documents n'étaient plus là", a-t-elle indiqué.
"J'ai appelé le président de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) pour avoir une dérogation il m'a dit que cela est impossible", a-t-elle ajouté.
"Ma sécurité n'a pas été assurée, mon domicile a été braqué. La police et la gendarmerie devaient assurer ma sécurité", a-t-elle critiqué.
Les autorités ont annoncé avoir assuré la sécurité rapprochée et la protection des domiciles des 14 candidats. Un seul, le candidat écologiste Ram Ouédraogo a refusé la sécurité publique, a indiqué le ministre délégué à la Sécurité Alain Zagré.
Mme Saran Séré-Sérémé est une des outsiders du scrutin qui doit tourner la page de la transition mise en place après l'insurrection populaire qui a chassé Compaoré, qui tentait de modifier la Constitution pour pouvoir briguer un nouveau mandat.
AFP