A quelque 5 mois des élections couplées au Burkina, présidentielle et législatives, la classe politique est plus que jamais divisée.
Pour le parti au pouvoir, il faut aller aux élections au risque de créer un vide juridique.
"Nous allons organiser comme il se doit, comme la Constitution l’exige, une consultation en bonne et due forme", indique Simon Compaoré, Président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
Mais les partis d’opposition appellent à un report des élections.
"Nous demandons le report des élections. Le report des élections ne signifie pas une vacance du pouvoir parce qu’il y aura un pouvoir intermédiaire qui va être là. La transition ne signifie pas un chaos, il s’agit de voir le Burkina Faso dans son ensemble, son unicité pour régler le problème", a déclaré Mamadou Kabré, le président du Prit Lanaya.
Lire aussi : Armées du Sahel: multiplication d'accusations d'exactions, l'ONU s'inquièteAu sein de l’opposition non affiliée, c'est-à-dire un regroupement de partis qui ne se reconnaît pas le chef de file de l’opposition, la question des élections est en discussion.
"Je suis candidat, je veux que les élections se tiennent mais je veux qu’elles se tiennent conformément à la Constitution. Je ne souhaite pas que mon pays et ses partenaires se retrouvent dans cette situation très grave sur le plan constitutionnel et sur le plan sécuritaire. Voici ce que j’assume en toute responsabilité", affirme Pr Abdoulaye Soma, président du Mouvement politique Soleils d’avenir.
Le gouvernement lui est en observateur. Il se refuse pour l'instant de réagir. Jusque-là et officiellement l’échéance reste maintenue. Les Burkinabè devraient donc élire leur président et leurs députés le 22 novembre prochain.
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