Lundi, "une patrouille mixte des groupements de forces pour la sécurisation du nord composée d’éléments des forces terrestres et de la gendarmerie, en mission de reconnaissance offensive, a fait la découverte d’une importante base logistique terroriste dans la localité de Belhouro" située près d'Arbinda, dans la province du Soum, selon le communiqué.
"Au cours de cette opération, quatre terroristes ont été neutralisés". "De l’armement lourd, des munitions et des engins explosifs improvisés ont été saisis ainsi que des motos et divers autres matériels", selon l’état-major.
Le chef d’état-major général des armées "félicite les unités pour cette action qui contribue à réduire les capacités opérationnelles des groupes armés terroristes", selon le communiqué.
Cette offensive des forces de défense et de sécurité burkinabè survient après plusieurs autres menées dans le nord, le centre nord et le sud.
Depuis début novembre, elles ont annoncé avoir tué une centaine de djihadistes lors de plusieurs opérations, sans que l'on puisse toutefois confirmer ces bilans de manière indépendante.
Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d'attaques jihadistes régulières depuis 2015. Le Nord et l'Est du pays sont particulièrement touchés et Ouagadougou, la capitale, a été frappée à trois reprises.
Depuis 2015, les attaques djihadistes au Burkina ont fait plus de 700 morts, selon un décompte de l'AFP, et environ 560.000 déplacés internes et réfugiés, d'après les Nations Unies.
Ces attaques, quasi quotidiennes, sont rarement revendiquées mais attribuées à des groupes armés djihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda et d'autres au groupe État islamique.