S’adressant à la presse lundi, la porte-parole du département d’Etat, Jen Psaki, a dit que les Etats-Unis continuent de demander que la transition au Burkina Faso se fasse conformément à la Constitution, et qu’elle s’achemine très rapidement vers des élections présidentielles libres et transparentes.
Estimant que la situation sur le terrain reste très fluide, Mme Psaki a affirmé que le départ du président Blaise Compaoré et d’autres personalités, y compris des membres de l’Assemblée nationale, a créé un vide à la tête du pays.
« En ce moment, la composition précise du gouvernement intérimaire burkinabè est une question en suspens. Nous encourageons certainement un mouvement vers une transition dirigée par des civils et, bien entendu, des élections », a déclaré Mme Psaki.
Les Etats-Unis sont encore en train de rassembler les faits sur les événements du Burkina Faso, et ne vont pas, pour le moment, se prononcer sur le plan légal ou politique en rapport avec cette situation, a souligné la porte-parole du département d’Etat.