L’armée avait la charge de contenir les manifestations, une mission qui lui a été assignée après le putsch manqué de vendredi dernier.
L’armée a notamment été déployée à Cibitoke, Nyakabiga Ngagara ou Musaga, foyers traditionnels de la contestation contre la candidature à un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, en lieu et place de la police.
Des témoins affirment que l’armée a dû tirer en l’air pour disperser les manifestants qui n’obtempéraient aux injonctions verbales des militaires.
La veille, le maire de Bujumbura avait averti que les manifestants seraient "considérés comme des putschistes et traités comme tels".
Dans certains quartiers, certaines unités de l’armée opposées à celle qui tiraient en l’air ont demandé à leurs collègues de ne plus faire usage d’armes à feu.