Pacifique Nininahazwe, le leader de la société civile burundaise, appuie le dernier rapport de Human Rights Watch pour lancer son appel.
"Le monde doit agir vite pour sauver les Burundais, sinon nous sommes à la ‘veille’ d’une autre guerre civile qui risque d’être extrêmement meurtrière ", prévient-il.
Human Rights Watch interpelle, dans son rapport, l’Union africaine et d’autres organisations pour envoyer des observateurs au Burundi.
M. Nininahazwe estime, pour sa part, que des observateurs ne suffisent pas.
"Cela n’empêche pas que les services des renseignements continuent à arrêter, continuent à tuer… nous, nous avons besoin d’une force qui peut nous sauver", argue-t-il.
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Le fait qu’aussi bien la population, les opposants que les membres du pari au pouvoir sont touchés par les tueries fait dire au leader de la société civile burundaise que le Burundi est bien aux portes d’une guerre civiles.
Il soutient cependant que même si le dialogue reprenait, Pierre Nkurunziza devra accepter de déposer le pouvoir car "il n’en a pas le droit"