Burundi : sale temps pour l’opposition et la société civile

Le secrétaire général de l'ONU s'était rendu à Bujumbura en juin dernier dans l'aider à résoudre la crise politique

Plusieurs leaders de l’opposition sont déjà partis en exil, à commencer par le porte-parole du FRODEBU, Pancras Chimpaye, suivi de Léonard Nyangoma et, plus tard, du leader des Forces nationales de libération (FNL), Agathon Rwasa.

Faustin Ndikumana un de ses responsables de la Radio Publique Africaine (RPA) – station partenaire de la VOA au Burundi - a été transféré à la prison centrale de Mpimba, à Bujumbura. L’avocat François Nyamoya, défenseur des droits, de l’Homme est en détention depuis plus d’une semaine. Me Nyamoya est toujours détenu à la prison centrale suite à son interpellation, le mois dernier, pour « diffamation » sur plainte du patron des services secrets burundais, a expliqué Philbert Musohozi, rédacteur en chef de la RPA.

Plusieurs leaders de l’opposition sont déjà partis en exil, à commencer par le porte-parole du FRODEBU, Pancras Chimpaye, suivi de Léonard Nyangoma et, plus tard, du leader des Forces nationales de libération (FNL), Agathon Rwasa, a souligné Musohozi.

Pendant ce temps, le HCR rapatrie quelque 10 000 Burundais refugiés en RDC. Un premier groupe de 240 refugiés est rentré au pays hier à partir du Sud-Kivu. Parmi eux, figurent des Burundais partis de leur pays depuis près de 30 ans.