"Le message pour les populations gambiennes: il est temps de se mettre au travail. C'est une nouvelle Gambie, une nouvelle attitude, pour le changement et le développement de notre pays", a déclaré M. Barrow à Kololi, sur la côte, à une trentaine de km à l'ouest de Banjul, dans un entretien à l'AFP.
Alors que beaucoup en Gambie et à l'étranger redoutaient d'éventuels débordements de partisans ou de l'entourage de Yahya Jammeh - dont la réaction était toujours attendue vendredi soir - Adama Barrow s'est déclaré confiant.
M. Jammeh a dirigé pendant 22 ans la Gambie d'une main de fer. Sa défaite - avec 36,6% des voix derrière Barrow, crédité de 45,5% - a été annoncée vendredi après-midi par la commission électorale.
Cependant, jusqu'à vendredi soir, Jammeh lui-même ne s'était toujours pas publiquement prononcé sur le sujet.
"Le pouvoir appartient au peuple. Donc, c'est le peuple, pas le président" qui décide, "les Gambiens ont décidé, nous respectons cette décision", a encore déclaré M. Barrow.
"Il y a de l'espoir, parce que j'ai une très bonne équipe, qui est très expérimentée, très instruite, il y a donc un espoir pour la Gambie. Je pense que nous allons grandement changer les choses", a-t-il assuré.
Your browser doesn’t support HTML5
Adama Barrow, 51 ans, homme d'affaires et patron d'une agence immobilière, était peu connu du grand public jusqu'à ce qu'une large coalition de l'opposition le désigne comme candidat à la présidentielle. Il était l'un des trois prétendants à la tête de la Gambie, avec Yahya Jammeh et un ancien cadre du parti de Jammeh, Mama Kandeh.
Avec AFP