« Déjà le fait que l’enfant, en quittant la maison pour aller à l’école, change de langue, c’est contre tout principe éducatif », explique le professeur Maurice Tadadjeu, coordonateur d’une association de recherches sur les langues nationales.
Le Cameroun, qui compte 283 langues, fait face, comme beaucoup de pays africain, à un taux élevé d’abandon scolaire du fait que les enfants apprennent à lire et à écrire en français ou en anglais, les langues nationales étant complètement négligées. Le taux d’illettrisme frôle les 40%.
« Déjà le fait que l’enfant, en quittant la maison pour aller à l’école, change de langue, c’est contre tout principe éducatif », explique le professeur Maurice Tadadjeu, coordonateur d’une association de recherches sur les langues nationales. Pour M. Tadadjeu, « l’enfant, surtout le petit enfant à l’école primaire, doit trouver à l’école la langue qu’il a à la maison. »