"La date butoir de ce processus doit demeurer fixée au 23 décembre 2018. Au-delà de cette date, de nouveaux dirigeants doivent être à la tête de la république", a déclaré le collectif catholique Comité laïc de coordination (CLC).
Le CLC est à l'origine de trois marches pour demander le départ du président Kabila qui avaient été réprimées dans le sang (une quinzaine de morts) en début d'année.
"Balayons les médiocres", a de son côté lancé le mouvement Lutte pour le changement (Lucha) dans un communiqué présenté dans plusieurs villes du pays.
"Ces +médiocres qui espèrent se faire élire ou réélire se trouvent aussi bien dans ce qu'on appelle +majorité+, que dans l'+opposition+, la société civile et même parmi les candidats indépendants", poursuit Lucha, surtout présente sur Twitter.
Le jour des scrutins, la commission électorale entend utiliser des "machines à voter", sorte d'écrans tactiles utilisés pour choisir les candidats et imprimer les bulletins de vote. Une partie de l'opposition rejette une "machine à tricher" mettant en doute la fiabilité du système.
Lire aussi : Fayulu accuse le pouvoir d'entraver sa campagne en RDCLe CLC a insisté pour que la machine à voter, "si elle est maintenue, ne soit utilisée exclusivement que comme imprimante pour ce qui concerne les élections législatives, nationales et provinciales". "L'élection présidentielle, en raison de sa sensibilité extrême, mérite d'être organisée à base de bulletins en papier", selon son porte-parole.
La Lucha appelle pour sa part la population "à résister contre la machine à voter".
Les élections présidentielle, législatives et nationales du 23 décembre doivent désigner le successeur du président Kabila, au pouvoir depuis janvier 2001.