Le Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE) qualifie d’actes de provocation perpétrées par les éternels ennemis et détracteurs, le jet de projectile et l’envahissement de la piste d’athlétisme par des supporters qui ont provoqué l’arrêt du match Ghana-Guinée équatoriale de demi-finale de la CAN pendant plus de 15 minutes jeudi. Les Black Stars du Ghana menaient 3-0 et il ne restait plus que 10 minutes du jeu.
Selon le PDGE, ces actes ont été perpétrés par des gens désireux de perturber la paix, la tranquillité, la concorde et le calme.
La Confédération Africaine de football Association (CAF) a infligé à la Guinée équatoriale une amende de 100.000 dlrs Us, la menaçant de matches à huis clos pour le Nzalang (sélection nationale équato-guinéenne) en cas de recidive.
Le communiqué du Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE), publié sur le site officiel du gouvernement, dénonce des "actes de provocation tendant à créer des situations de désordre (...) perpétrées par les éternels ennemis et détracteurs de notre Peuple et par leurs agents, désireux de perturber la paix, la tranquillité, la concorde et le calme" en République de Guinée équatoriale.
Le PDGE "réaffirme son idéal de paix et exprime pacifiquement sa condamnation et son refus les plus énergiques de ces actes intolérables" et exhorte la population "à maintenir le calme, la solidarité et la cohésion nationale".
La demi-finale entre le Ghana et la Guinée Equatoriale (3-0) a été le théâtre de scènes violentes avec des jets de projectiles incessants de la part du public local contre l'arbitre et les joueurs ghanéens durant le match.
L'arbitre a interrompu le match à la 83e minute pendant plus d'une demi-heure, le temps pour les forces de l'ordre d'évacuer certaines tribunes et de déplacer les supporters ghanéens dans d'autres gradins.