Les deux "sorciers blancs" français les plus emblématiques entrent ainsi en piste dans l'un des groupes les plus relevés, et n'ont pas intérêt à rater cette première marche.
Face aux Ivoiriens champions en titre, Le Roy débute sa 9e CAN (record), cette fois à la tête des Eperviers togolais toujours menés par Adebayor. Mais l'état de forme du buteur suscite des interrogations, puisqu'il est sans club depuis l'été dernier.
Les Eléphants sont, quant à eux, privés des repères Yaya Touré (retraite) et Gervinho (blessé). Il reste des cadres, tels que le capitaine Serey Dié, les défenseurs Bailly et Aurier ou encore les attaquants Kalou et Gradel, mais Michel Dussuyer a injecté pas mal de sang neuf dans la sélection.
Classique de CAN, Le Roy a déjà fustigé l'état de la pelouse du stade d'Oyem, encore en travaux dimanche à ses abords, en évoquant "des ralentisseurs" sur le terrain, "une première dans le football international". Il s'est également plaint des conditions d'accueil de son équipe à son arrivée au Gabon, où "on nous a gentiment fait attendre 5 heures à l'aéroport".
Dans le deuxième match, Renard a la mission de faire renaître le foot marocain, en sommeil depuis de longues années. Les Aigles sont opposés aux Léopards du Franco-Congolais Florent Ibenge, qui avaient fini 3e de la dernière CAN.
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Le Maroc doit faire sans quatre éléments offensifs de poids (Belhanda, Tannane, Boufal, Amrabat), ce qui va amener Renard à "peut-être changer de système".
La RDC, elle, est privée de son meilleur élément offensif, Bolasie (forfait). "Personne ne pourra le remplacer", a confié Bakambu à l'AFP, mais il reviendra bien à l'ex-coéquipier de Griezmann et Lacazette en sélections juvéniles françaises de le suppléer.
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Programme de la 1re journée du groupe C (en heures GMT)
Lundi à Oyem:
(16h00) Côte d'Ivoire - Togo
(19h00) RD Congo - Maroc