Centrafrique : transparence es-tu là ?

Carte de la République centrafricaine

Les préparatifs de la présidentielle centrafricaine du 23 janvier donne matière à controverse. Les conditions d'un scrutin transparent ne sont pas encore réunies, disent les opposants

Quatre candidats à la future présidentielle du 23 janvier en Centrafrique dont l'ex-Premier ministre Martin Ziguélé, et l’ex ministre de la défense Jean-Jacques Démafouth, ont menacé de boycotter l'élection. Affirmant que le processus électoral manque de transparence. Ils réclament d’ailleurs toujours la destitution du président de la CEI, organe qu’ils disent être à la botte du gouvernement.

Ces candidats dénoncent également l'impossibilité de circuler sur le territoire et la présence des mouvements de rébellions dans l’Est et le Nord, notamment les ougandais de l'armée de résistance du seigneur (LRA) et la rébellion centrafricaine de la Convention patriotique pour la justice et la paix (CPJP).

Les deux autres candidats signataires sont Emile Gros Raymond Nakombo du Rassemblement démocratique centrafricain, et Justin Innocent Wilité, candidat indépendant.

Le leader de l’Armée populaire pour la restauration pour la restauration de la démocratie, Jean-Jacques Démafouth a confié à la Voix de l’Amérique que les quatre signataires ont rencontré mercredi la représentante spéciale du secrétaire générale des Nations-Unies à Bangui, à la quelle ils ont présentés leurs revendications. Ils relèvent notamment l’absence de cartes électorales à ce stade du processus, le fait que les listes n’ont pas encore été affichées. Ils reprochent également au président de la Commission électorale de prendre des décisions autocratiques.